Ouvrage décryptant un grand nombre de chansons de Jacques Brel, à l'aide des outils de la cantologie, science créée par Stéphane Hirschi.
Biographies Contributeurs
Stéphane Hirschi
Spécialiste de la chanson française, président-fondateur du festival « Le Quesnoy en chanteurs », Stéphane Hirschi est professeur à l'université de Valenciennes, où il est directeur de la Faculté des Lettres, Langues et Sciences Humaines. Il a publié plusieurs ouvrages, notamment sur Brel ou sur Aragon. Il dirige aux Belles Lettres la collection « Cantologie », terme dont il est le créateur.
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Préface
Préambule
I. L'apprentissage de la dilatation dans la concision
II. La synthaxe du temps qui passe
III. La musique du cœur qui bat
IV. Les mots étourdissants
V. Au bout de l'illusion
Questions de méthode
I. Une cantologie
II. Défense et illustration
III. Précisions et précautions
Première partie : La concision
- L'ellipse (Mon enfance)
- La musique en avant (L'accordéon de la vie)
- La réticence (L'Ivrogne)
- Le portrait en filigrane (Les Bonbons)
- Le portrait en situation (Quand Maman reviendra)
- La juxtaposition (La Ville s'endormait, Litanies pour un retour)
- La polysémie (Grand-Mère)
- La condensation (J'aimais)
- L'harmonisme (Bruxelles)
- Le zeugma (Le Dernier Repas)
- L'hypallage (Les Pavés)
Deuxième partie : la tension entre le concret et l'abstrait
- La métaphore (On n'oublie rien)
- Le champ-contrechamp (La Chanson des vieux amants)
- La mise en images face à la mise en théorie (La Chanson de Jacky)
- L'idée habillée (Les Bigotes)
- Le géomorphisme (Il neige sur Liège)
- L'anthropomorphisme (Le Plat Pays)
- Le mouvement du général au personnel (Les Vieux)
- Le miroir (Les Toros)
- La chute (La Colombe)
Troisième partie : de la vie interne des chansons au pathétique
- La tension dans la structure formelle (Marieke)
- La tension dans les idées (Vesoul, Je suis un soir d'été, J'arrive)
- La tension entre la matérialité et la spiritualité (Ces gens-là)
- Le mouvement (Le Gaz)
- La vérité progressive (Regarde bien, petit)
- La tranche de vie (L'Éclusier)
- Le moule (Les Flamandes)
- La variance (Le Moribond, Madeleine)
- La variation (Rosa)
- L'écriture en reprises (Ne me quitte pas)
- Le crescendo (La Quête, Mathilde, Quand on n'a que l'amour, Amsterdam)
Quatrième partie : la création d'un univers mythique
- La parole comme mise en scène du silence (Jef)
- La transposition verbale (Titine, Les Timides)
- La création verbale (Je ne sais pas, Le Cheval)
- L'étiologie (Mon père disait)
- L'espace mythique : aux résonances de l'ineffable (La Fanette, Les Marquises)
Conclusion
- Un cinéma de rêve
1. Place de Brel dans la chanson française
2. Place de Brel dans la littérature
Index des œuvres de Brel
Références bibliographiques