Histoire populaire et parlementaire de la Commune de Paris
Notes et souvenirs personnels
- XVIII + 286 pages
- Livre broché
- 14.1 x 22.5 cm
- Critique de la politique
- N° dans la collection : 14
- Parution : 19/09/2018
- CLIL : 3286
- EAN13 : 9782252041475
- Code distributeur : 62005
Préface de : Bernard Noël
Extrait Audio
Présentation
« Ce livre d’Arthur Arnould n’est pas seulement une Histoire de la Commune, c’est le relevé sur le vif d’une expérience révolutionnaire unique puisqu’elle substitue le social au politique et délaisse le pouvoir et l’autorité au profit de l’association, du partage et de la liberté. Ce choix et le changement des rapports humains qu’il implique firent de la Commune une révolution qui changeait la vie au lieu de n’avoir que le projet de ce changement. Cette volonté, bien sûr, suscita tout de suite sa répression par un gouvernement bourgeois, qui ne pouvait supporter que soient contestées les valeurs dont il était le propriétaire. Hélas, pour lui résister, la Majorité du Conseil de la Commune crut bon d’élire un Comité de Salut public destiné à centraliser le pouvoir au mépris du choix de la Minorité… Arthur Arnould, plus que l’histoire de tout cela, en exprime le mouvement interne, biographique… »
Bernard Noël
Presse
Des grandeurs et misères de l’idée communale, autogestionnaire, socialiste et anarchiste, qui eut plus à souffrir, depuis un siècle et demi, des communistes que de la bourgeoisie, Arthur Arnould rend compte dans son Histoire populaire et parlementaire de la Commune de Paris.
Le Figaro littéraire
Biographies Contributeurs
Arthur Arnould
Arthur Arnould (1833–1895), connu pour avoir été l’ami de Vallès, fut d’abord journaliste, il encourut de nombreuses amendes et peines de prison à cause de ses articles contre l’Empire. Après la proclamation de la République, il fut nommé adjoint à la mairie du 4e arrondissement.Le 26 mars 1871, il fut élu au Conseil de la Commune. La collégialité s’avérant difficile à pratiquer en situation de guerre, le Conseil de la Commune se divisa très vite en une Majorité, dont les références étaient la Convention de 1793 et les Jacobins, et en une Minorité socialiste dont était Arnould. Lorsque la Majorité fit voter, le 1er mai 1871, la création d’un Comité de Salut public, Arnould s’y opposa et se retira, mais au pire moment, car la situation militaire était devenue intenable. Il réintégra le Conseil de la Commune, mais trop tard, le 21 mai, lorsque les troupes versaillaises entrèrent dans Paris. Il parvint à échapper aux massacres et à s’enfuir en Suisse où il se lia d’amitié avec Bakounine. En 1878, il fit paraître à Bruxelles son Histoire populaire et parlementaire de la Commune de Paris.