Le Grand rêve des floraisons

Le Grand rêve des floraisons
Le Grand rêve des floraisons
  • 142 pages
  • 8 Illustration(s) couleurs, 12 Planche(s)
  • Livre broché
  • 12 x 18 cm
  • De natura rerum
  • N° dans la collection : 19
  • Première publication : 16/03/2018
  • Dernier tirage :
  • CLIL : 3871
  • EAN13 : 9782252041239
  • Code distributeur : 59894

Préface de : Roland Frankart
Postface de : Paul Berthet
Illustrations de : Vanessa Damianthe

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Présentation

Ce qui m’intéresse avant tout, ce sont les données fournies par les réalités naturelles qu’on néglige parce qu’on les enferme dans des fonctions. Il y a, par exemple, l’Ophrys que je cite dans Le grand rêve des floraisons. Cette fleur imite l’abeille sans la connaître et l’imite inutilement puisque l’abeille ne lui est pas nécessaire.
Les botanistes dont je lis fréquemment les livres n’abordent pas les aspects qui m’attirent. Ainsi la dispersion des graines n’entre pas dans la classification des modes de diffusion. Ce qui m’étonne, c’est la réalisation même de ces graines, leur forme. Car enfin, comment un pissenlit, enraciné dans la terre et qui ignore tout du vent, peut-il créer une graine qui peut s’envoler à la moindre brise ? C’est la manifestation d’une intelligence qui ne correspond pas à l’intelligence humaine. Alors qu’est-ce que la nature ? Où est-elle ? Où est l’ordinateur ?
La réalité surnaturelle dont on voit les traces n’appelle en moi aucune théologie. C’est l’expérience d’un rôdeur. Le naturaliste Fabre disait que les insectes semblaient appartenir à une autre planète.
André Dhôtel

Presse

Ce petit volume illustré par Vanessa Damianthe rassemble dix textes, articles et préfaces, dont un spécialement délectable intitulé « Considérations théoriques sur les promenades ». Dhôtel s'y emploie à démontrer que les robots de nos jours sont devenus indiscernables des humains, à une exception près : « Les robots ne se promènent jamais. ».
L'Opinion - 30/03/2018

Le poète Jean Grosjean, qui fut un ami de Dhôtel, dit qu'on peut fréquenter les quelques quarante romans de Dhôtel sans rencontrer un suppôt de Satan. André Dhôtel est un personnage d'Hitchcock : c'est un innocent dans un monde coupable. ll a inventé l'imperceptible, dit Grosjean. Son œuvre s'avance un peu seule et sans tapage « vers cette raie de lumière sous la porte qu'il y a au fond de chacun de nous ».
L'Humanité - 19/04/2018

Biographies Contributeurs

André Dhôtel

André Dhôtel (1900-1991) est un conteur, poète et romancier français, dont l’œuvre prodigue s’inspire du merveilleux quotidien. Lauréat du prix Femina en 1955 pour son roman Le Pays où l'on n'arrive jamais (P. Horay, 1955 ; réédité par Gallimard en 1975), il puise dans la nature, celle des clairières et des sous-bois, l’écho clair et gracieux de ses écrits.

Vanessa Damianthe

Vanessa Damianthe a suivi les cours d'aquarelle d'Agathe Haevermans et les enseignements de Gilbert Hodebert, Jean-François Dejouannet et Pascal Le Roch au Muséum National d'Histoire Naturelle de Paris et au Marinarium de Concarneau. Elle est l'une des membres fondatrices de la Société française d'illustration botanique et publie régulièrement ses dessins dans des revues scientifiques.

Consulter la table des matières

Notule, par Patrick Reumaux
Préface, par Roland Frankart


LE GRAND RÊVE DES FLORAISONS
1. L’Ophrys abeille
2. Des Anges à l’arc-en-ciel

FAUSSES NOTES FABULEUSES
André Dhôtel promeneur
Considérations théoriques sur les promenades
Fait divers
Harmonie
De nos jours
N’importe quoi
Et cela finira comment ?
Le bouleau
Cette graine insignifiante
Paroles du vieux Sylvestre

Postface. Fausses baies et fruits présentoirs, par Paul Berthet